LE KREMLIN-BICÊTRE (94)

Breath Tower – immeuble filtre à pollution (IMGP)

Consultation IMGP (Inventons la Métropole du Grand Paris)

Maîtrise d’Ouvrage : Nacarat / i3F – logement social

Maîtrise d’Œuvre : EXP architectes, cotraitant / François Leclercq & Associés, mandataire

Sempervirens paysage, cotraitant /Medieco – Ingénierie santé / Tribu energie – BET HQE

Terrel – BET TCE / VPEAS – Economie / Ecker – concertation / SOPEC – commerces

 

Site : Secteur gare GPE Kremlin-Bicêtre hôpital – ligne 14

Surface : 8 950 m² SDP / 5 600 m² logements / 2 350 m² Coliving / 1 000 m² commerces

Montant des travaux : 17 000 K €HT

Certification : E3 C2

Statut : Concours 2017 / classé 2ème

LE KREMLIN-BICÊTRE (94)

Breath Tower – immeuble filtre à pollution (IMGP)

 

A la convergence d’une géographie impérieuse, d’une dynamique locale, et d’une vision métropolitaine innovante, le projet breath tower se dresse.
Usine à air pur : oxymore vertical ouvrant vers de nouveaux horizons plus respirables.

Pionnier, il s’agit de la première expérience de ce type et de cette échelle dans le monde. C’est un progrès proposé aujourd’hui et offert demain à ceux qui souhaiteront poursuivre l’aventure en d’autres lieux. Le niveau d’innovation est particulièrement élevé.

Usine à air pur, les Franciliens sont de plus en plus inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants dont les voies respiratoires sont fragiles. L’une des spécificités du secteur de la future gare du Kremlin-Bicêtre hôpital est d’être précisément implantée à moins de 30 m d’une infrastructure majeure de la métropole : l’A6b. L’objectif de ce projet est donc de permettre une amélioration conséquente de la qualité de l’air qui bénéficie autant au bâtiment lui-même qu’à son environnement proche. Cette aptitude est rendue possible par différents dispositifs, il s’agit en particulier de matériaux dépolluants, de cheminées filtrantes et de plantes dépolluantes.

Laboratoire, le bâtiment permet des prises de mesure en temps réel du niveau de dépollution et des améliorations sur la qualité de l’air afin de faire progresser la connaissance scientifique, de mesurer l’efficacité des dispositifs proposés, et de permettre aux projets à venir de capitaliser sur cette expérience.

Reproductible, les innovations doivent constituer une boîte à outil à disposition des futurs projets confrontés directement ou indirectement à ce type de nuisances. Un nouveau modèle est proposé, une nouvelle manière de construire intégrant concrètement une des questions de santé publique centrale.

Vitrine, en assumant son rôle de manière ostentatoire, ce bâtiment à la silhouette singulière devient la marque de fabrique d’une métropole en mouvement. Il marque visiblement la porte d’entrée de la vallée scientifique de la Bièvre, sentinelle de la qualité de l’air que nous respirons.

Contextuel, car ce projet prend place sur un site constitué, aux caractéristiques fortes (topographie, ouverture au paysage…), et porteur de projets d’envergures. (CHU, gare, parvis, ruban vert, entrée de ville sud-ouest …). C’est donc autour de ces grandes caractéristiques locales qu’il se construit.