DIJON (21)

ÉcoQuartier Heudelet 26 – maîtrise d’œuvre urbaine

Maîtrise d’Ouvrage : SEMAAD (Société d’Economie Mixte d’Aménagement de l’Agglomération Dijonnaise)

Maîtrise d’Œuvre : EXP architectes / Studiomustard architecture / Sempervirens – paysagiste / EVEN – Performance et évaluation environnementale

 

Site : Ancienne caserne Heudelet, Dijon

Mission : Architecte coordonnateur – Cahier des prescriptions architecturales, urbaines et paysagères, suivi de ZAC

Surface : Secteur d’étude 5 Ha / Secteur opérationnel 2,8 Ha

Montant de l’étude : 113 450 €HT

Calendrier : Concours 2009 / Etudes – Plan directeur 2010 / Chantiers des lots architecturaux et des espaces publics 2014 2020 – livraison 2023

DIJON (21)

ÉcoQuartier Heudelet 26 – maîtrise d’œuvre urbaine

 

EcoQuartier laboratoire

Heudelet 26 est un nouveau quartier installé sur d’anciennes friches militaires entre l’avenue du Drapeau et la rue du 26ème Dragon, accolé au siège de la communauté d’agglomération dijonnaise (Grand Dijon), à son parvis et son parc. C’est un quartier social, fait de mixité, un morceau de ville dynamique mêlant activités artistiques et économiques, équipement et représentation institutionnelle, logements sociaux et privés, traces du passé et identité renouvelée.

L’éco-quartier Heudelet 26, est un territoire singulier, porteur d’une intention de changement de mode de vie, une mutation culturelle profonde de la société. C’est un pari et un enjeu majeur dont la vocation est d’incarner un nouvel urbanisme, un laboratoire de la ville de demain tourné vers le respect de l’environnement.

Les principaux objectifs du projet s’articulent atour des grands axes d’aménagement synthétisés ici :

  • Mettre le Grand Dijon au cœur de l’éco-quartier (tirer la ville et la nature au plus près de l’équipement),
  • Proposer des implantations bioclimatiques du bâti (lanières est-ouest) en réponse à l’ensoleillement et aux vents dominants,
  • Faire de la contrainte stationnement une force : ouvrage exemplaire, passif et intégré au paysage, support d’usages, vecteur d’image et de modernité pour le quartier,
  • Offrir une gradation et une diversité des typologies bâties : maisons en bande, maisons jumelées, petits collectifs,
  • Installer une nouvelle trame végétale en addition au patrimoine vert calquée sur les formes végétales des coteaux environnants,
  • Mettre en place des dispositifs sociaux innovants : prés communaux, potagers citoyens, etc,
  • Exploiter les temporalités en développant une stratégie sur l’offre en stationnement (phasage lié à l’avant et à l’après éco-PLU), une flexibilité constructive et des opportunités de densification phasées.

Une programmation riche : le projet accueille une grande diversité de programmes associant 250 logements (intermédiaires et collectifs), 1200 m² de bureaux, 1500 m² d’équipement culturel privé, 1200 m² d’ateliers d’artistes, 500 m² d’activités diffuses et 1150 m² de commerces. Les opérations immobilières s’implantent au cœur d’espaces publics aménagés dans une forte prise en compte environnementale (gestion de l’eau, palette végétale indigène, biodiversité et réutilisation des matériaux du site).

Un quartier sans voitures : la conception urbaine se caractérise par les lanières d’habitat intermédiaire et une posture singulière concernant la place de la voiture : en effet, l’ensemble du quartier est exclusivement piéton (sauf accès des services et secours) ; les stationnements sont mutualisés dans un parking silo qui se déploie sur toute la longueur du site et accueille une promenade plantée sur son toit. L’ensemble est conçu pour favoriser les déplacements doux et garantir une distance de moins de 100m. entre les stationnements et les palières des habitations.